dimanche 15 juin 2014

Pour comprendre les vrais enjeux de la réforme ferroviaire (en 3 minutes)

Il aura fallu attendre une grève pour que l'on parle, sur les grandes ondes (TV, radios), de la réforme ferroviaire... Le projet de loi de cette réforme a pourtant été déposé le 16 octobre 2013 à l’Assemblée nationale. Et (pour l'instant) le traitement médiatique de ce sujet majeur est pour le moins affligeant. Le citoyen-électeur-contribuable sait-il que l'opérateur SNCF Mobilité aura la mainmise sur les gares alors qu'elle font partie du patrimoine de la Nation? Le bon sens et le respect du droit de la concurrence imposeraient que ce soit SNCF Réseau qui en assure le contrôle (l'actuel RFF), et pas l'opérateur SNCF mobilité.

Une décennie après la régionalisation des TER, quelle place est véritablement accordée aux collectivités locales dans le système ferroviaire ? Pour les associations de collectivités, un des enjeux majeurs serait justement de réintégrer les gares dans le patrimoine de la Nation. C'est ce qu'expliquait en décembre 2013 David Herrgott, chargé d’études secteur ferroviaire au Groupement des Autorités Responsables de Transport (GART) dans ce limpide article paru dans le mensuel de l'AdCF, Intercommunalités (cf. pages 2 et 3).

Verbatim

"Le projet de loi confie à SNCF Mobilités la gestion des gares et des infrastructures de services qui, selon l’avis de l’Autorité de la concurrence du 4 octobre 2013, revêtent toutes les caractéristiques d’une infrastructure essentielle dont l’accès doit être garanti de façon non discriminatoire et transparente pour les entreprises ferroviaires et également à l’échelle des pôles urbains, au regard de la diversification des activités de l’opérateur historique sur le marché de l’intermodalité. Le transfert au GIU de Gares  &  Connexions, filiale de la SNCF, permettrait notamment de garantir la neutralité concurrentielle des infrastructures ferroviaires et des services, ou encore d’unifier le patrimoine et le foncier du (futur) groupe public ferroviaire industriel et intégré (GPFII). La gouvernance des gares n’est également pas remise en question par le projet de loi, alors même que le "décret gares" ne satisfait ni les autorités organisatrices de transport urbain, ni les Régions".

> Retrouver l'article en intégralité :  http://www.adcf.org/files/MAG-INTERCO/184-131204-V2.pdf

> Retrouver le dossier législatif sur le site Internet de l'Assemblée nationale

lundi 9 juin 2014

Le CNJU poursuit son "Tour de France" de l'insertion professionnelle des urbanistes

Après Strasbourg et Lille, le CNJU poursuit son Tour de France de l'insertion professionnelle des urbanistes. Prochaines étapes : Toulouse (27 juin), Aix-en-Provence (27 septembre) et Paris (24 octobre)

En savoir plus 

dimanche 8 juin 2014

Les jeunes urbanistes de France et les Instituts d'urbanisme / formations supérieures en aménagement du territoire, alliés pour l'insertion professionnelle des jeunes diplômés


Vous êtes sorti(e) diplômé(e) en 2011, 2012 ou 2013 d’un Master en urbanisme et aménagement du territoire? Répondez à l'enquête CNJU / APERAU 

Le Collectif National des Jeunes Urbanistes (CNJU) et l’association pour la promotion de l’enseignement et de la recherche en aménagement et urbanisme (APERAU) ont décidé de s’associer pour conduire la 3e édition de l’enquête nationale sur l’insertion professionnelle des jeunes urbanistes.

L’objectif est de renforcer la veille stratégique commune des deux associations et des établissements d’Enseignement supérieur (Institut d’urbanisme, responsables de Masters) dans le domaine de l’insertion professionnelle.

Cette nouvelle enquête s’adresse aux titulaires d’un diplôme en urbanisme de niveau Master obtenu en 2011, 2012 ou 2013 (année de sortie du cursus).

Source : http://www.jeunes-urbanistes.fr/?p=2541

Accéder au questionnaire de l’enquête en ligne :

https://docs.google.com/forms/d/1H-cF9rT1QIKrI0MctHCUP9OGPVagCqao9U5LRKdJHxM/viewform


> Retrouver les résultats des deux premières éditions 

> En savoir plus sur les actions du CNJU en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes urbanistes

mardi 3 juin 2014

Les urbanistes de France s'unissent : le mouvement du 22 mai 2014

Communiqué du CNJU, d’UT et du SNU, 23 mai 2014




Les urbanistes de France s’unissent.

Le 22 mai 2014, à Paris, Bernard Lensel, président de l’association Urbanistes des territoires (UT), François Favard, président du Collectif National des Jeunes Urbanistes (CNJU), et Dominique Musslin, président du Syndicat des Nouveaux Urbanistes (SNU), ont signé une résolution commune pour le rassemblement de la profession des urbanistes (photo).

A l’heure de la mise en œuvre de la loi ALUR et de la réforme territoriale, les trois organisations souhaitent rappeler le rôle essentiel des urbanistes dans la définition des stratégies territoriales et l’élaboration des politiques publiques locales.

Associées dans le cadre de la préparation de la loi ALUR et auditionnées en 2013 à l’Assemblée nationale lors de son examen au Parlement, les trois organisations continuent de plaider pour un renforcement de la maîtrise d’ouvrage publique de l’urbanisme. A cet égard, UT, le CNJU et le SNU souhaitent alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de mobiliser les compétences professionnelles des urbanistes.

Fédérant au total plus de 1300 adhérents, le CNJU, UT et le SNU souhaitent faire de la profession des urbanistes une branche professionnelle à part entière.

Pour les trois organisations, 3 priorités doivent être mises à l’agenda pour consolider la profession :

- La certification professionnelle des diplômes d’urbanisme de l’Enseignement supérieur (niveau Master) ;

- La reconnaissance des compétences et des qualifications (diplômes de niveau Bac+5) des urbanistes exerçant dans le secteur public territorial ;

- Une protection sociale commune en matière de droit du travail pour les urbanistes bénéficiant d’un contrat de travail de droit privé.

En savoir plus sur le site Internet du CNJU