lundi 30 mai 2011
Pour des stratégies intercommunales de cohésion urbaine (pour en finir avec la politique de la ville...)
samedi 21 mai 2011
“L’emploi local face à la crise de 2008 à 2009 : un révélateur des divergences territoriales"
Dans la lignée du rapport “La crise et nos territoires : premiers impacts”, préparé par Laurent Davezies pour l’AdCF et la Caisse des Dépôts en 2010 et publié par l’AdCF, je signale une publication récente du Club Economie de Fédération nationale des agences d’urbanisme (FNAU), intitulée : “L’emploi local face à la crise de 2008 à 2009”.Le rapport intégral de cette étude est également accessible sur le site Internet de la FNAU ici
vendredi 20 mai 2011
Le regard d'Acadie sur les "Pôles métropolitains", dans Métropolitiques
Je livre ici mon commentaire sur le papier que viennent de publier dans la revue Métropolitiques Daniel Béhar, Philippe Estèbe et Martin Vanier (tous 3 consultants d'ACADIE) sur le sujet des Pôles Métropolitains.
Très enthousiastes sur ce « faux nouvel » outil prévu par la loi du 16 décembre 2010, les auteurs, adeptes de l’inter-territorialité, regrettent tout de même le principe du syndicat mixte fermé qui se traduit par l’absence des « opérateurs historiques » que sont les départements et les région... Certes.
Mais c’est surtout l’Etat et sa technostructure qui gardent la mainmise sur les grands opérateurs et les infrastructures métropolitaines : aéroports internationaux, grands ports maritimes, canaux à grands gabarit, autoroutes urbaines, embranchements ferroviaires des grandes zones logistiques, sans oublier les universités !
L’idée « généreuse » du syndicat mixte « auberge espagnole », ouvert aux départements et aux régions convient davantage à la gestion des petits aéroports régionaux et des petits ports. Les aéroports régionaux sont d’ailleurs le plus souvent cogérés par les départements, les CCI et les agglomérations. Quant aux politiques intermodales de dimension métropolitaine : des syndicats mixtes SRU ou de simples conventionnements entre différentes autorités organisatrices de transports collectifs (Régions, conseils généraux, agglomérations) existent ou fonctionnent déjà !
Enfin, dans le domaine du développement économique et de l'urbanisme opérationnel (l'aménagement), n’oublions pas l’outil de la Société Publique Locale (SPL). Sans constituer une couche syndicale de plus dans le mille-feuilles territorial, il permet de mettre en œuvre de manière opérationnelle des stratégies territoriales qui peuvent, si les institutions veulent bien coopérer, toujours se définir dans le cadre des SCOT. Considérablement renforcé par la loi Grenelle 2, cet exercice de planification territoriale prescriptif invite la région et le département en tant que personnes publiques associées à formuler un avis sur la prise en compte de leurs infrastructures dans la stratégie du document.
Syndicats mixtes ouverts ou fermés, SRU, de SCOT ou métropolitains, SPL : la panoplie instrumentale est large. Mais ces outils ne préjugent en aucun cas la volonté coopérative des acteurs et la capacité des institutions à construire des stratégies territoriales.
Le problème est davantage culturel : la décentralisation est en France inachevée… Nos ports, nos universités, nos aéroports (nos grandes infrastructures métropolitaines) sont encore faiblement insérés dans les projets urbains et territoriaux des collectivités locales. Leurs patrons et manageurs sont issus de la culture de l’Etat jacobin qui veille toujours au grain... Et il est encore rare, en raison du cadre statutaire de la fonction publique territoriale, de trouver au sein des collectivités locales un Monsieur « fret et logistique portuaire », un Monsieur « Aéroport international » ou une Madame « Université et centres de recherche »…
Pour concevoir et mettre en œuvre des stratégies métropolitaines, nous avons donc tout autant besoin d’un Acte 3 de la décentralisation que d’inter-territorialité.
jeudi 19 mai 2011
Le " Printemps des urbanistes " : l'organisation d'une profession en débat.
Le Collectif National des Jeunes Urbanistes (CNJU) organisera vendredi 17 juin 2011 à Paris une nouvelle étape du " Printemps des urbanistes ", un cycle de rencontres dédiées à l'organisation de la profession d'urbaniste en France. Comment organiser cette profession autour et à partir de ses organes de formation ? recherche appliquée, formation continue, préparation aux carrières publiques, validation des acquis de l'expérience : quels leviers actionner pour consacrer les Instituts d'urbanisme comme de véritables réseaux professionnels d'urbanistes ? telles seront les grandes questions qui seront évoquées dans le cadre des débats de cette manifestation accueillie par la mairie du 11ème arrondissement de Paris.
Débuté il y a près d'un an à Lille en juin 2010, le cycle du " Printemps des urbanistes " a déjà rassemblé plus de 500 participants : élus locaux en charge de l'urbanisme, urbanistes professionnels ou formateurs, étudiants.
La journée du 17 juin sera l'occasion de revenir sur les grands enseignements de l'enquête nationale menée par le CNJU sur l'insertion professionnelle de 800 diplômés de Master d'urbanisme. D'une ampleur inédite, cette enquête sera renouvelée chaque année afin de constituer une veille stratégique sur l'emploi et les compétences dans le domaine de l'urbanisme. Cette démarche devrait jeter les bases d'un partenariat avec l'Office Professionnel de Qualification des Urbanistes (OPQU) et l'Association pour la Promotion de l'enseignement et de la recherche en Aménagement et Urbanisme (APERAU) pour l'accompagnement et le suivi des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, dont plus de 700 se destinent chaque année à la profession d'urbaniste.
> Télécharger le programme prévisonnel sur le site Internet du CNJU