L'éditorial du dernier numéro de la revue Urbanisme relate des atermoiements actuels des responsables nationaux des instances professionnelles de l'urbanisme. En marge des universités d'été du Conseil Français des Urbanistes (CFDU), la question de l'organisation professionnelle est revenue dans le débat... grâce aux "trublions" du Collectif National des Jeunes Urbanistes (CNJU). Ce n'était pas vraiment prévu au programme... Mais tant mieux! Car nous n'avons pas vraiment besoin de reproduire des colloques universitaires de chercheurs. Nous avons surtout besoin de réfléchir à notre organisation professionnelle qui demeure aujourd'hui défaillante pour ne pas dire inexistante.
Justement, on apprend dans l'édito de la revue Urbanisme que le CFDU envisagerait une refondation de ses instances sans que l'on sache véritablement si ses responsables vont enfin trancher entre "qualification OPQU" et une "organisation professionnelle de masse", dont la qualification ne serait qu'un des aspects. Certains optent pour cette deuxième voie. Mais seront-ils suivis? Ce n'est pas certain car les adeptes du statut quo "institutionnel" prospèrent malheureusement depuis 10 ans... Cet immobilisme est mortifère. Pendant ce temps, notre profession est menacée par des usurpateurs, comme ces architectes (autoproclamés "architectes urbanistes"), qui n'hésitent pas, en toute impunité, à planter un drapeau sur notre profession sans en maîtriser les compétences. Il faut bien évidemment le déplorer et même s'indigner, ce que fait ce blogueur urbaniste, ici. Mais il faut surtout agir et contre-attaquer.