samedi 27 février 2010

Selon une note du CREDOC "La crise du logement entretient le sentiment de déclassement social"

Cette proposition semble "enfoncer une porte ouverte", tant la crise du logement s'est banalisée en France depuis une décennie. Mais elle est appuyée par des chiffres.

Voici le résumé de la note, proposé par ses auteurs, Régis Bigot, Sandra Hoibian :

"En une quinzaine d’années seulement, les prix des logements ont été multipliés par 2,5 dans notre pays, soit une hausse bien plus vive que celle des revenus (multipliés par 1,6 depuis 1995). Les loyers ayant eux aussi augmenté plus vite que le coût de la vie, le poids de l’ensemble des dépenses de logement dans le budget des ménages s’est fortement accentué.

L’étude du CRÉDOC montre que la hausse des dépenses de logement, de plus en plus mal vécue par nos concitoyens, contribue à entretenir le sentiment de déclassement social : voir s’éloigner la perspective de devenir un jour propriétaire, habiter un logement trop étroit ou en mauvais état, ou avoir l’impression d’y consacrer une part trop importante de son budget, conduisent bien souvent à se sentir appartenir au bas de l’échelle sociale.

Le malaise se nourrit aussi du décalage entre la vive hausse des prix et la plus lente amélioration de la qualité des logements. La part des Français qui vivent dans un logement comportant au moins un « défaut majeur de qualité » — un toit percé, de l’humidité dans le logement, une installation de plomberie ou électrique défectueuse, voire une absence de sanitaires — est encore très élevée : cela concerne 32 % de nos concitoyens, un chiffre supérieur à la moyenne européenne (26 %)."

> Télécharger la note sur le site Internet du CREDOC

mardi 2 février 2010

Réforme de la taxe professionnelle : qui sont les gagnants, qui sont les perdants?

"La diffusion début janvier 2010 des premières simulations des incidences du remplacement de la taxe professionnelle (sites de la DGCL et du Ministère de l’Economie) a permis d’offrir un premier aperçu des nouvelles dynamiques géographiques des richesses fiscales. Même s’il convient d’adopter la plus grande prudence à l’égard de ces simulations (très provisoires à ce stade), leur mérite est de mettre en évidence les logiques de redéploiement des potentiels fiscaux ou financiers." (AdCF, 2 février 2010)

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Voir l'analyse de l'AdCF sur la nouvelle carte des richesses fiscales (cartographie de l'intercommunalité à fiscalité propre : les communautés)