Accès des jeunes urbanistes au concours d’ingénieur territorial : la Société Française des Urbanistes (SFU) écrit à André Rossinot, président du Centre National de la Fonction Publique Territoriale (CNFPT).
COMMUNIQUE DE PRESSE de la Société Française des Urbanistes
Paris, le 23 mars 2009
L’accès des jeunes urbanistes au concours d’ingénieur territorial devient problématique
De nombreux jeunes diplômés d’instituts d’urbanisme ont été destinataires de courriers émanant de délégations régionales du CNFPT, leur indiquant que leur cursus universitaire ne leur permettait pas d’être candidat au concours d’ingénieur territorial, option urbanisme. Même si ce fait semble encore circonscrit à quelques délégations, nous y avons été d’autant plus attentifs que les premières assises pour l’insertion des jeunes urbanistes (organisées par la SFU le 11 décembre 2008 en partenariat avec le réseau de l’Institut d’Urbanisme de Paris et l’Université de Paris IV Sorbonne), ont fait état du sérieux retournement de conjoncture sur le marché de l’emploi dans le secteur de l’urbanisme. Il serait pour le moins curieux que les collectivités territoriales (et notamment les communes et leurs intercommunalités), ayant la charge d’élaborer les politiques publiques locales de l’urbanisme soient contraintes de se passer des compétences et de l’expertise des diplômés de l’enseignement supérieur en urbanisme, dont les qualités sont déjà pleinement reconnues au sein de la Fonction publique territoriale. A l’heure du Grenelle de l’Environnement, qui fait de l’urbanisme durable un grand chantier national, cela serait d’autant plus regrettable.
La Société Française des Urbanistes a pu constater que la saisine de la Commission d’équivalence des diplômes (commission mise en place auprès du CNFPT), par des jeunes titulaires d’un master émanant d’instituts d’urbanisme, avait fortement augmenté, passant de 20 à 100 par mois ! Le caractère scientifique ou technique de certains diplômes d’urbanistes ne semblerait pas avéré et amène donc à la multiplication d’avis sur dossier, voire d’auditions !
Pour que cet accès et la présence d’urbanistes soient préservés au sein des collectivités, la Société Française des Urbanistes, après avoir pris l’attache de l’APERAU organisme qui fédère les instituts d’urbanisme, demande à ce que le CNFPT prenne trois mesures : A court terme, et en attendant cette clarification indispensable, permettre aux jeunes diplômés de disposer, dans le cadre du courrier de refus qui leur est adressé, des informations nécessaires à la saisine de la Commission d’équivalence de diplômes du CNFPT. Le formulaire type n’est en effet guère explicite. Assurer par le truchement des services du CNFPT la diffusion de cette information auprès de la communauté universitaire, de façon à ce que les jeunes diplômés puissent anticiper les demandes de pièces complémentaires. A moyen terme, veiller à ce que les formations d’urbanistes délivrant un titre reconnu comme scientifique ou technique par la Commission d’équivalence des diplômes puissent être clairement identifiés par les étudiants et qu’un processus de validation soit rapidement mis en place sur la base des acquis déjà établis.
La Société Française des Urbanistes a adressé un courrier en ce sens à Monsieur André ROSSINOT, Président du CNFPT, qui assure par ailleurs des responsabilités au sein de plusieurs organismes concernés par l’urbanisme.
La Société Française des Urbanistes a pu constater que la saisine de la Commission d’équivalence des diplômes (commission mise en place auprès du CNFPT), par des jeunes titulaires d’un master émanant d’instituts d’urbanisme, avait fortement augmenté, passant de 20 à 100 par mois ! Le caractère scientifique ou technique de certains diplômes d’urbanistes ne semblerait pas avéré et amène donc à la multiplication d’avis sur dossier, voire d’auditions !
Pour que cet accès et la présence d’urbanistes soient préservés au sein des collectivités, la Société Française des Urbanistes, après avoir pris l’attache de l’APERAU organisme qui fédère les instituts d’urbanisme, demande à ce que le CNFPT prenne trois mesures : A court terme, et en attendant cette clarification indispensable, permettre aux jeunes diplômés de disposer, dans le cadre du courrier de refus qui leur est adressé, des informations nécessaires à la saisine de la Commission d’équivalence de diplômes du CNFPT. Le formulaire type n’est en effet guère explicite. Assurer par le truchement des services du CNFPT la diffusion de cette information auprès de la communauté universitaire, de façon à ce que les jeunes diplômés puissent anticiper les demandes de pièces complémentaires. A moyen terme, veiller à ce que les formations d’urbanistes délivrant un titre reconnu comme scientifique ou technique par la Commission d’équivalence des diplômes puissent être clairement identifiés par les étudiants et qu’un processus de validation soit rapidement mis en place sur la base des acquis déjà établis.
La Société Française des Urbanistes a adressé un courrier en ce sens à Monsieur André ROSSINOT, Président du CNFPT, qui assure par ailleurs des responsabilités au sein de plusieurs organismes concernés par l’urbanisme.
Courriel : sfu@urbanistes.com