vendredi 30 décembre 2011
Les Nouveaux Urbanistes : la mobilisation gagne du terrain
Notre profession souffre depuis de nombreuses années de ses divisions et du combat permanent des "petits chefs de bande". Elle est minée par des querelles internes, des vendettas d'un autre âge... Surtout, elle ne bénéficie pas d'une association professionnelle de masse en capacité de délivrer une offre de services aux urbanistes en exercice. Les quelques groupuscules existants n'ont ni l'ambition ni les moyens de proposer cette offre de services. Alors il est temps que les urbanistes soient mieux défendus et se fédèrent pour prendre part au débat public sans retenue ! C'est l'objet de l'appel lancé par les Nouveaux Urbanistes qui dresse un diagnostic lucide et sans concessions sur notre "désorganisation" professionnelle.
Avec "Les Nouveaux Urbanistes", nous initions une démarche fédérative, positive, centrée sur la prise en main collective de notre destin (ce que les anglo-saxons appellent empowerment). Il ne s'agit pas d'une tentative d'OPA d'une association sur une autre ou d'un "grand soir" de l'urbanisme mais d'une prise de responsabilité collective : cette responsabilité est celle de nous doter d'une organisation professionnelle digne de ce nom afin que l'urbanisme, en France, ne se fasse pas sans urbanistes.
Il s'agit ainsi de faire reconnaître, par les décideurs publics, leurs compétences spécifiques à leur juste valeur : analyse et prospective territoriale, conduite, pilotage et animation des projets urbains et territoriaux, gestion urbaine du droit des sols, production d'opérations... les 20 000 urbanistes de France sont aujourd'hui devenus des acteurs essentiels dans la définition des stratégies territoriales et des politiques publiques locales. Il convient donc de donner un coup de projecteur sur la profession en identifiant les moyens de sa consécration institutionnelle et "sociocorporative".
Nous avons choisi de relever ce défi en commençant par affirmer 8 convictions claires et tranchées.
En l'espace de trois semaines, plus de 370 professionnels y adhèrent déjà. De nombreux urbanistes diplômés des Instituts d'urbanisme universitaires exerçant au sein des collectivités locales et de la consultance privée se reconnaissent dans le diagnostic proposé et partagent ces 8 convictions. De nombreux urbanistes qualifiés par l'Office professionnel de Qualification des Urbanistes (OPQU) ont également signé.
La liste des signataires sera prochainement disponible sur le blog des Nouveaux Urbanistes (cf. ci-après) dont je signale la mise en ligne et l'adresse Internet :
> Le blog des Nouveaux Urbanistes : http://nouveauxurbanistes.wordpress.com/
dimanche 25 décembre 2011
Nouveau fond de péréquation : la carte des simulations proposée par l'AdCF
Les derniers jeux de simulations diffusés par le gouvernement et la DGCL aux députés offrent des éclairages importants sur les effets des modifications adoptées tant au Sénat qu’à l’Assemblée nationale. Une des hypothèses simulées s’avère en effet très proche du texte final et permet d’anticiper les effets du FPIC en 2012. L’AdCF propose une présentation cartographique réalisée par le laboratoire Lab'Urba (Institut d'Urbanisme de Paris/Université Paris Est).
> En savoir plus sur adcf.org
samedi 24 décembre 2011
Plus de 300 urbanistes s'engagent pour l'organisation de leur profession
Nous avons l'ambition de devenir un réseau significatif qui veillera à fédérer les 20 000 urbanistes de France. Les Nouveaux Urbanistes rassemblent déjà davantage de membres que ceux que la SFU déclare officiellement pour représenter la France au Conseil Européen des Urbanistes (CEU).
Le réseau va grandir et s'enrichir de nos contributions et commencer à peser sur la revitalisation de notre profession. A partir de janvier prochain, il disposera d'un site Internet qui nous permettra de commencer à diffuser nos idées et à mieux échanger.
Pour retrouver notre argumentaire, l'adresse du site est la suivante:
http://nouveauxurbanistes.wordpress.com/2011/12/29/la-france-a-besoin-de-nouveaux-urbanistes/
Nous vous rappelons l'adresse du site pour adhérer en ligne et la transmettre à vos relations professionnelles : http://nouveauxurbanistes.wordpress.com/
Bonnes fêtes de fin d'année
Les Nouveaux Urbanistes.
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D'où vient l'initiative des Nouveaux Urbanistes ?
D'un constat simple : La profession d'urbaniste souffre d'un déficit d'organisation. Les urbanistes constituent une armée silencieuse de 20 000 membres. Ils forment une communauté professionnelle dont l'apport est certes essentiel à la définition des politiques publiques et des stratégies territoriales, mais dont les compétences spécifiques ne sont pas reconnues à leur juste valeur.
lundi 19 décembre 2011
Pourquoi j'ai signé l'appel des Nouveaux Urbanistes
D'où vient l'initiative des Nouveaux Urbanistes ? D'un constat simple : La profession d'urbaniste souffre d'un déficit d'organisation. Les urbanistes constituent une armée silencieuse de 20 000 membres. Ils forment une communauté professionnelle dont l'apport est certes essentiel à la définition des politiques publiques et des stratégies territoriales, mais dont les compétences spécifiques ne sont pas reconnues à leur juste valeur.
Avec d'autres urbanistes professionnels, nous avons eu l'occasion de poser ce diagnostic à plusieurs reprises. Il suffit de consulter la rubrique "organisation professionnelle" de ce blog.
Le temps du diagnostic est passé. Maintenant, place à l'action. Les urbanistes doivent sortir de l'ombre et s'organiser. C'est le sens des 8 convictions auxquelles nous adhérons. Le mouvement est en marche : en l'espace de 15 jours, 280 professionnels ont signé l'appel des Nouveaux Urbanistes. Et ce n'est qu'un début.
lundi 5 décembre 2011
Nos 8 convictions pour organiser la profession d’urbaniste en France
L'appel des "nouveaux urbanistes"
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Une profession dynamique mais désorganisée
La France vient de prendre la présidence du Conseil européen des urbanistes (CEU). En Europe, des organisations professionnelles se sont constituées à l’échelle nationale pour défendre le métier et les compétences de dizaines de milliers d’urbanistes. Outre-Manche, le Royal Town Planning Institute (RTPI) représente 23 000 urbanistes membres. Par ses actions de lobbying, de formation continue et de consolidation des labels professionnels, le RTPI est un interlocuteur incontournable des pouvoirs publics chargés de la définition et de la mise en œuvre des politiques de l’urbanisme.
La présidence française du CEU sera « humble ». Car, hélas, il n’en va pas de même en France où chaque urbaniste ne peut que constater – avec stupéfaction ou indifférence - la faiblesse structurelle du mouvement associatif des urbanistes français. Non pas que la profession d’urbaniste en France n’existe pas, mais parce qu’elle n’est tout simplement pas organisée. Nous avons pourtant des atouts. Depuis 30 ans, les 12 instituts d’urbanisme de l’enseignement supérieur ont formé plus de 20 000 urbanistes, aujourd’hui en activité professionnelle au sein des collectivités locales, de la consultance privée, des sociétés d’aménagement, des services de l’Etat ou des bailleurs sociaux et institutions de l’habitat. Mais seulement 600 urbanistes sont répertoriés par l’Office professionnel de qualification des urbanistes (OPQU) et à peine 350 urbanistes seraient aujourd’hui représentés au sein de la confédération du Conseil Français des Urbanistes (CFDU). Moins que l’association des urbanistes de Malte, dit-on !
Notre profession brille aujourd’hui par son absence dans les tours de table ministériels sur « l’urbanisme de projet ». Pire, elle est aujourd’hui ridiculisée quand l’urbaniste est contraint d’endosser le rôle du sous-traitant dans le cadre de consultations internationales (à la mode du Grand Paris).
Comment en est-on arrivé là ?
Absence de convention collective, inexistence de dispositif mutualisé de formation permanente, audience beaucoup trop faible de la qualification OPQU dont le processus actuel met à l’écart les directeurs des instituts d’urbanisme universitaires, valorisation faible de la recherche appliquée, déclassement des diplômés en urbanisme dans la fonction publique territoriale depuis la fermeture de la spécialité urbanisme du concours d’ingénieur territorial à ces mêmes universitaires… Autant de leviers qui n’ont pas été actionnés.
Notre avenir dépend de nous … collectivement
Il nous faut rassembler les plus de 20.000 urbanistes français qui ne sont aujourd’hui pas représentés. Si nous portons l'ambition d'organiser la profession d'urbaniste en France, nous devons, à l'instar d'autres professions (médecin, avocat, architecte, ingénieur), nous appuyer sur nos organes de formation. En à peine deux années d’existence, le Collectif National des Jeunes Urbanistes (CNJU) nous a montré la voie à suivre. Créé au cours de l’été 2009 et constitué en association en février 2010, il fédère aujourd’hui plus de 1200 urbanistes et 18 associations affiliées à des instituts d’urbanisme et formations supérieures en urbanisme (Master). Sa stratégie est la bonne car elle s'inscrit dans une logique fédérative et pragmatique : il faut s'appuyer sur le pilier de la formation, car la formation est le premier maillon et le plus robuste de la chaîne de l'insertion professionnelle.
Le temps est donc venu de proposer une véritable alternative, celle d'une association d'urbanistes de masse, fédérative, qui sache rassembler jeunes et seniors, salariés du privé et du public, tenants de tous les champs d'exercices professionnels. Et qui se fasse d'emblée sur la base d'une adhésion individuelle.
Nous ne serons pas toujours d'accord, nous pourrons avoir des intérêts un peu différents, mais nous devons être capables de porter la voix des urbanistes en phase avec notre époque.
Nous le serons en adhérant et en agissant ensemble.
1ère conviction :
Créer une association de personnes physiques prêtes à défendre et à promouvoir la profession d’urbaniste, regroupant les urbanistes de tous modes d’exercice.
2ème conviction :
Faire reconnaître la profession d’urbaniste comme une profession à part entière en lui donnant un cadre réglementaire adapté.
3ème conviction :
Consacrer les 12 Instituts d’urbanisme de l’enseignement supérieur existants comme de véritables réseaux professionnels d’urbanistes habilités à délivrer des Licences professionnelles d’urbanisme, des Masters d’urbanisme et des Doctorats d’urbanisme.
4ème conviction :
Transformer le dispositif de qualification OPQU existant en une qualification partagée par les Instituts d’urbanisme et la profession (sur le mode des professions d’avocats ou d’experts comptables), donnant droit au titre d’urbaniste.
5ème conviction :
Développer un dispositif de formation continue propre à la profession d’urbaniste, en lien avec les Instituts d’urbanisme de l’enseignement supérieur.
6ème conviction :
Obtenir la reconnaissance de la profession d’urbaniste comme activité principale dans le cadre de la nomenclature INSEE des activités professionnelles.
7ème conviction :
Mettre en place une convention collective commune aux organismes privés et parapublics ayant l’urbanisme comme activité principale.
8ème conviction :
Faire reconnaître par voie législative la possibilité pour les urbanistes formés dans les Instituts d’urbanisme universitaires de candidater à nouveau à la spécialité « urbanisme, aménagement et paysages » du concours d’ingénieur de la fonction publique territoriale.
samedi 3 décembre 2011
Et si une "bonne gouvernance" de l'urbanisme dans le Grand Paris commençait par des coopérations intercommunales renforcées ?
Illustration avec l'expérience des Ateliers Ville de Paris – Plaine Commune, 2010-2011 ou l'ébauche d’un plan stratégique partagé. En provenance de l'atelier parisien d'urbanisme (APUR).
"En 2010, Paris et Plaine Commune se sont donnés comme objectif de définir des lignes de cohérence communes pour la mutation du territoire d’interface Paris/Plaine Commune en vue de l’élaboration d’un schéma de structuration intercommunale destiné à donner aux différents maitres d’oeuvre intervenant sur le territoire une meilleure vision d’ensemble de l’avenir de celui-ci.
Cette démarche initiée par les élus des deux collectivités en mai 2010 est conduite par la DU de la Ville Paris et la DDUS de la communauté d’agglomération de Plaine Commune, l’Apur conduisant les études nécessaires." (Source : APUR)
> Pour en savoir plus, consulter le site Internet de l'APUR
> télécharger l'étude de l'APUR
samedi 26 novembre 2011
Enseignement supérieur et recherche : vers l’affirmation de nouvelles alliances territoriales
Laurent Beauvais, Président de la Région Basse-Normandie, Président de la commission enseignement supérieur de l'Association des Régions de France (ARF) et Daniel Delaveau, Président de l'Assemblée des Communautés de France (AdCF) et de Rennes Métropole étaient invités à prendre part aux débats.
Pour Daniel Delaveau, « les interventions des régions et des communautés sont structurantes pour le développement universitaire et scientifique appelant à renforcer le couple région-agglomération ». La consolidation de ce couple apparaît d’autant plus opportune que la multiplication des structures nationales, des appels à projets et des dispositifs d’intervention directe « balayent la logique des Contrats de projets Etat-Région », selon Laurent Beauvais. Le Président de l’AdCF et le vice-président de l’ARF ont dès lors appelé conjointement à une refonte de la contractualisation autour de l’Etat, de l’université, de la Région et de la communauté pour gagner en cohérence (AdCF Direct, n°614, 25 novembre 2011).
L'un des grands enjeux est aussi de faire de l’université un acteur majeur de la gestion territoriale de l’emploi et des compétences...
> En savoir plus sur en consultant l'article sur le site Internet de l'AdCF
mardi 22 novembre 2011
"Urbanistes, unissez-vous !" (Urbapress Informations, 16 novembre 2011)
> En savoir plus
vendredi 18 novembre 2011
La gouvernance des gares en question
Le sujet de la gouvernance des gares intéresse au premier chef les agglomérations chargées de définir des politiques de déplacements urbains dans une logique intermodale... Lire la suite sur adcf.org
mardi 15 novembre 2011
Marketing territorial : le cas d'école Sud de France
Sud de France est l’identifiant des produits viticoles et agroalimentaires du Languedoc-Roussillon. En adhérant à cette démarche, 1600 entreprises et 5000 produits signifient ainsi leur engagement sur la provenance et l’état d’esprit lié à une production et à des savoir-faire régionaux reconnus.
La stratégie régionale de valorisation des productions agricoles et agroalimentaires régionales (source : http://www.sud-de-france.com)
Cette stratégie est déclinée en trois programmes :
- Programme régional promotion et évènementiel Sud de France
- Programme régional de différenciation des produits agroalimentaires par la qualité de l’origine
- Programme régional de développement de l’agriculture biologique
"La Région Languedoc-Roussillon a proposé aux professionnels que Sud de France englobe l'ensemble des produits, les vins, les autres produits agricoles ainsi que les produits agroalimentaires capables de porter les valeurs de cette marque. C'est donc un outil de développement économique que la Région Languedoc-Roussillon met au service des entreprises de ce secteur par une importante promotion.
La Région Languedoc-Roussillon apporte également un soutien particulier aux filières d'excellence que sont les produits sous signe officiel de qualité, tels ceux de l'agriculture biologique.
L'objectif assigné à la marque est in fine de créer de la valeur ajoutée et des emplois par le renforcement des stratégies commerciales des entreprises, la capacité que peut leur offrir une marque forte dans leurs négociations commerciales.
Sud de France veut marquer le territoire du Languedoc-Roussillon, région exceptionnelle de richesses naturelles, culturelles, de ses vins et de tous ses produits."
Sud de France Développement : un outil d'aide à l'export
"Société anonyme d’économie mixte oeuvrant pour la Région Languedoc-Roussillon, Sud de France Développement définit des stratégies collectives de développement à l’international et met en place des actions structurantes d’envergure nationales et internationales pour permettre aux entreprises régionales de conquérir de nouveaux marchés.
Sud de France Développement a, pour mission, à la fois l’accompagnement des entreprises sur les marchés nationaux et internationaux mais aussi un rôle d’interface avec les acheteurs pour promouvoir les savoir-faire régionaux et mieux conseiller les entrepreneurs régionaux dans une démarche de compétitivité.
L’objectif est de renforcer leur démarche commerciale et promotionnelle afin qu’ils puissent développer leurs activités à la fois sur le marché national mais aussi et surtout à l’international.
Pour ce faire Sud de France Développement s’appuie sur une équipe de professionnels spécialisés par filière d’activité : Vin (Zone Amérique, Zone Asie, Zone Europe, Zone Monde), Agroalimentaire (IAA, Fruits et légumes, produits de la mer, céréales), Département Multisectoriel (Environnement, Bien-être, Santé, Habitat et Bâtiment, High Tech, Agro-industrie, Logistique)"
samedi 5 novembre 2011
Les agglomérations et leurs zones urbaines sensibles : le risque du grand écart (AdCF Direct)

lundi 31 octobre 2011
L'INSEE dévoile le nouveau zonage en aires urbaines

Dans un article de sa lettre d'information hebdomadaire, AdCF Direct, l'AdCF revient sur les atouts et limites de ce zonage statistique pour la structuration de l'intercommunalité et la définition des politiques de planification territoriale. Au moment où les élus se réunissent pour discuter et amender les projets de schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI), la mise à disposition de ces nouvelles données statistiques pourrait aider à adapter, dans certains territoires, notamment dans les villes moyennes, les orientations définies par la loi de réforme des collectivités territoriales. Fondée sur les données du recensement de 2008, la nouvelle carte des aires urbaines, publiée par l’Insee à la mi octobre, est bienvenue en cette période marquée par le travail des commissions départementales de coopération intercommunale (CDCI) sur les projets de SDCI.
- Voir l'article d'AdCF Direct, Nouveau zonage en aires urbaines : un outil pour les CDCI ? (n°610, 28 octobre 2011)
- Consultez la note INSEE PREMIERE (n°1374), les notices méthodologiques et toutes les données complémentaires sous fichier Excel sur le site Internet de l'Insee
- Voir également l'article de l'AdCF sur les unités urbaines dont le zonage a également été revu, AdCF Direct du 2 septembre 2011
- L'Insee propose également des observations régionales dont on recommande vivement la consultation.
vendredi 28 octobre 2011
Dix ans de dynamiques socioéconomiques dans les agglomérations françaises

"Si un large consensus existe sur le rôle moteur des agglomérations françaises en matière de compétitivité et de croissance économique, on mesure moins bien leur grande diversité tant sur le plan de leurs ressorts de développement, qu’en termes d’inégalités sociales et de solidarité financière interne. Dans un contexte de complexité croissante des environnements socio-économiques des territoires urbains, l’AdCF a ainsi engagé la réalisation d’un panorama des agglomérations françaises, observant à la fois les dynamiques économiques locales et leur robustesse, le niveau de cohésion sociale et territoriale et le niveau de solidarité financière au regard de la situation sociale.
L’analyse ainsi conduite dessine les contours d’une typologie des agglomérations et permet d’envisager des comparaisons entre elles et des projections dans le temps. Cette étude constitue en effet une première étape vers la conception d’un observatoire des agglomérations françaises. Cet atelier a été l’occasion de présenter les résultats de l’étude et d’en débattre à partir des réactions de présidents de communautés d’agglomération et urbaine aux configurations territoriales variées. "
jeudi 27 octobre 2011
La géographie de l'intercommunalité en débat
mardi 25 octobre 2011
Le réseau de l'Institut d'Urbanisme de Paris, plus de 3000 urbanistes en activité professionnelle
samedi 8 octobre 2011
Des communautés prennent l'urbanisme

samedi 1 octobre 2011
Un dossier spécial Habitat à retrouver dans Métropolitiques
dimanche 11 septembre 2011
BIMBY, "une filière" de renouvellement urbain

mardi 30 août 2011
L’actualisation du découpage en unités urbaines confirme la poursuite de l’expansion urbaine.
Un zonage plus fidèle aux différentes formes de l’étalement urbain.
Rappel : 2 conventions statistiques de base établies par l’INSEE servent à constituer le zonage en unité urbaine (à ne pas confondre avec le zonage en "Aires Urbaines", en cours de révision). Les territoires urbains et ruraux sont des ensembles de communes. La différence entre les deux repose sur un double critère : la continuité du bâti et le nombre d’habitants. Est considéré comme urbain (ou unité urbaine) un ensemble de communes sur lequel on trouve une zone de bâti continu, c’est-à-dire un espace au sein duquel il n’y a pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions et dans lequel résident au moins 2 000 habitants.
Si l’unité urbaine est composée d’une seule commune, elle est dénommée ville isolée.
Si l’unité urbaine s’étend sur plusieurs communes, et si chacune de ces communes concentre plus de la moitié de sa population dans la zone de bâti continu, elle est dénommée agglomération multicommunale.
"Entre 1999 et 2010, 1 368 communes sont passées de l’espace rural à l’espace urbain, le plus souvent par intégration à une agglomération. 1 137 communes sont ainsi devenues urbaines par intégration à une agglomération multicommunale. Des constructions nouvelles aux frontières de ces communes ont entraîné leur rattachement à une unité urbaine déjà existante ou la création d’une nouvelle entité urbaine. Dans les années 1990, ceci n’avait concerné que 520 communes.
Par ailleurs, 231 communes rurales en 1999 ont vu entre 1999 et 2007 leur population atteindre le seuil de 2 000 habitants agglomérés et sont donc devenues urbaines. Ne présentant pas une zone de bâti continu avec leurs voisines, ce sont des villes isolées. Entre 1990 et 1999, seules 150 communes avaient réalisé le même mouvement", précisent les démographes-statisticiens de l'INSEE.
Dès lors, pour interpréter ce mouvement d’expansion urbaine, il faut prendre en compte les effets de seuils et les effets de rattachement par comblement interstitiel entre la coupure du bâti de deux communes (règle des 200 m). D’autant que la révision du zonage en unité urbaine est désormais beaucoup plus fidèle aux dynamiques d’urbanisation. Ainsi, depuis le découpage de 2010, « certains espaces publics (cimetières, stades, aérodromes, parcs de stationnement...), terrains industriels ou commerciaux (usines, zones d’activités, centres commerciaux...) ont été traités comme des bâtis avec la règle des 200 mètres pour relier des zones de construction habitées. Et ce à la différence des découpages précédents où ces espaces étaient annulés dans le calcul des distances entre bâtis », précisent les auteurs de la note dans un encadré méthodologique. Les différentes formes que revêt le phénomène d’étalement urbain sont donc désormais prises en compte et expliquent la forte diminution de la densité des agglomérations.
Quelques enseignements :
• La croissance du territoire urbain s’observe surtout dans la partie la moins dense de l’espace urbain, et plus particulièrement sous la forme d’unités urbaines multicommunales.
• La superficie totale des très grandes agglomérations, de 200 000 à 2 millions d’habitants, s’est accrue de 30 % par l’absorption de plus de 200 communes (+ 3 800 km²).
• De manière générale, l’étalement urbain entraîne une diminution de la densité des territoires urbains. On compte aujourd’hui 400 habitants au km² en moyenne dans l’espace urbain, contre 600 jusqu’en 1962.
• Les villles-centres redeviennent attractives, les communes rurales ont un solde naturel positif (voir l'onglet "graphique complémentaire" ci-après lisible à partir des données complémentaires de l'étude, fichier Excel).

> Voir l'article paru le 2 septembre 2011 dans AdCF Direct avec en exclusivité la nouvelle carte des unités urbaines
> Voir également l'article de Localtis avec les éclairages de Nicolas Portier, Délégué général de l'AdCF
lundi 15 août 2011
Plan d'austérité italien : près d'un quart des communes seront fusionnées
mercredi 20 juillet 2011
Une nouvelle donne démographique pour le Grand Paris
Pour l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR), "c’en est fini de Paris qui se dépeuple massivement au profit de la banlieue. Les données du dernier recensement font apparaître au centre de l’agglomération un vaste espace qui inclut Paris et les communes proches, marqué par des évolutions de populations limitées, en légère hausse ou en légère baisse selon les secteurs. Pour comprendre les évolutions démographiques de Paris, il faut dorénavant à la fois analyser ses variations internes et celles des communes qui l’entourent."
Une étude démographique de la métropole parisienne, qui plaide pour la définition d'une politique locale de l'habitat à l'échelle de l'ensemble du coeur de l'agglomération.
samedi 9 juillet 2011
Etat des lieux sur les projets de "pôles métropolitains"
mardi 5 juillet 2011
L’appel des présidents de communautés pour des outils législatifs de régulation et de planification des implantations commerciales

samedi 25 juin 2011
Mobilités : l’INSEE mesure l’éco-efficacité des villes
Certaines aires urbaines sont plus « éco-efficaces » que d’autres. Les grandes aires urbaines favorisent l’usage des transports collectifs, tandis que les petites permettent d’aller travailler à pied ou à vélo. Encore fallait-il le démontrer. C’est l’objet de la dernière note INSEE Première parue cette semaine et qui permet de faire un état des lieux global sur la contribution respective des divers modes de transports à l’émission de dioxyde de carbone en prenant en compte le poids des distances parcourues et les grands types de liaison : déplacements internes aux pôles urbains, déplacements des couronnes périurbaines vers leur pôle urbain, déplacements inter-urbains. Co-réalisée par le pôle Analyse territoriale de l’INSEE et le service de l'Observation et des Statistiques (SOeS) du Ministère de l’Écologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement, l’étude offre également une cartographie assez précise (et inédite) des différentiels d’émissions de CO2 par aire urbaine.
> En savoir plus, en retrouvant l'article dans son intégralité sur www.adcf.org