Ce document dresse un bilan des emplois et des filières de l'économie portuaire et livre également quelques recommandation. On pourra marquer son intérêt pour les fiches portuaires qui permettent de faire un tour d'horizon des principales places portuaires française en présentant leur degré d'intégration territoriale.
Extrait de la présentation :
Des outils précieux pour l’appréhension des mutations économiques
L’économie des ports a été fondée sur l’accès à la mer, support privilégié de communication et ressource halieutique. Sous l’impact de l’internationalisation et tertiarisation des économies et de la pression littorale, les filières et systèmes productifs locaux se sont complexifiés et organisés sur des espaces d’échelles multiples, pour en valoriser les ressources spécifiques, en se libérant par endroits du lien à la mer. Le développement des avant-ports de commerce, des terminaux massifiés et des plates-formes industrialo-portuaires et logistiques a contribué à élargir progressivement les territoires portuaires et à modeler les réseaux métropolitains (exemples des binômes Nantes/Saint-Nazaire, Rouen/ Le Havre, Marseille/Fos).
Les places portuaires suivent attentivement et de longue date les activités de leurs ports, dans la diversité de leurs vocations (transport maritime, industrie, pêche, construction navale, plaisance, défense nationale, océanographie, …) ; la place souvent déterminante de ces activités pour les villes portuaires, davantage spécialisées que celles de l’intérieur, explique cette attention particulière. Les observatoires portuaires se sont développés dans le cadre de périmètres et partenariats dépendant des rapports institutionnels spécifiques à chaque place portuaire.
Même s’ils restent attachés à des activités et territoires spécifiques, ces observatoires constituent des outils précieux, fournissant une compréhension fine de systèmes économiques largement mondialisés, dont le modèle de développement devrait se généraliser dans l’avenir.