lundi 8 mars 2010

Une profession en marche













COMMUNIQUE DE PRESSE, jeudi 25 février

En fédérant 700 urbanistes, le CNJU devient la première association d'une profession en marche.

Réuni en assemblée générale constitutive, le 20 février 2010, le Collectif National des Jeunes Urbanistes (CNJU) a procédé à l’adoption de ses statuts et à l’élection de son premier bureau exécutif. Il représente aujourd’hui, à travers la France, plus de 700 jeunes professionnels ou aspirant à le devenir. Le Collectif constitue ainsi la première force représentative des professionnels de l’urbanisme français.

Soutenu par 59 parlementaires, plus de 200 élus locaux dont les présidents des associations des Maires de France (AMF), des communautés de France (AdCF) et des grandes villes de France (AMGVF), le CNJU va intensifier son action de lobbying dans les semaines à venir pour rappeler et défendre la place centrale des urbanistes au sein des collectivités locales. En se constituant en association, le CNJU s’est donné les moyens juridiques pour poursuivre la bataille de l’accès des diplômés en urbanisme au concours d’’ingénieur territorial mais s’est également doté d’une légitimité pour affirmer une ambition : l’organisation de la profession d’urbaniste en France.
Le Collectif prendra part à un dispositif national de veille stratégique sur l’emploi et l’insertion professionnelle. Il s'appuiera sur une enquête nationale auprès des diplômés des formations labellisées “APERAU” auprès des promotions 2008 et 2009 de Master. Le lancement de cette enquête est prévu au printemps 2010. Elle visera à mesurer précisément l’ampleur de la discrimination dont font l’objet depuis maintenant un an les urbanistes diplômés de l’université candidatant au concours d’ingénieur territorial. Plus largement, cette enquête nationale permettra d’établir un diagnostic global pour l’organisation prochaine d’états généraux de la profession d’urbaniste que le CNJU appelle de ses vœux, en partenariat avec les associations professionnelles et universitaires de l’urbanisme.
Evalués à 1200 personnes entrant chaque année sur le marché de l’emploi, les diplômés en urbanisme de l’enseignement supérieur constituent le principal vecteur d’organisation de la profession.

Pour en savoir plus :




Voir également l'enquête sur les urbanistes diplômés de l’IUP exerçant dans les collectivités locales. Menée par l'Association Urba+ au cours du deuxième semestre 2009 à destination de 150 urbanistes, cette étude apporte un éclairage salutaire et des arguments solides pour le CNJU, dont elle est un des membres fondateurs. En effet, elle contredit les tenants d’un "séparatisme statutaire" pour l’exercice des métiers de l’urbanisme entre, d’une part, les diplômés de l’université qui seraient, selon eux, inadaptés aux carrières proposées par la filière dite "technique" et donc relégués au grade d’attaché territorial, et, d’autre part, les diplômés de l’enseignement technique et scientifique (ingénieurs, architectes, géomètres) qui, eux-seuls, auraient les bonnes aptitudes pour candidater à la mention urbanisme du concours d’ingénieur territorial.